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 Le plus important, à leur avis, est de sensibiliser les enseignants à l'importance de mettre en œuvre de nouvelles technologies dans l'enseignement et d'adapter la méthodologie à tous les
besoins de nos élèves. Nous devons comprendre que tous les élèves sont différents et que notre approche éducative doit répondre à cette diversité.

Ce qu’en pensent les décideurs et les experts

Autriche :

• Une campagne de sensibilisation globale devra être tout d’abord menée afin d'ancrer la VR en tant que méthode d'apprentissage reconnue dans le paysage éducatif autrichien. Cela passera
par un vaste travail d'information et de persuasion, car la VR (à quelques exceptions près) est encore mal connue dans le secteur de la pédagogie, surtout lorsqu'on travaille avec des élèves
à BEP et/ou en contexte de stage.
• D'un autre côté, il convient de reconnaître que le domaine de l'apprentissage numérique est plutôt dynamique en Autriche ; là encore, le choc provoqué par la pandémie de coronavirus a
été plutôt utile, car tout le monde a pu voir que la communication et l’apprentissage numérique ne sont pas aussi difficiles que ça et que l’Autriche (comparée à d'autres pays) accuse un
retard important dans ce domaine. Il y a donc d’un côté une grande prise de conscience et de l’autre, de l'argent et une forte motivation.
• Le plus important est de rallier les enseignants : si la volonté politique, les ressources, l'argent et l'Internet à haut débit sont aujourd’hui suffisamment disponibles, les enseignants sont les
acteurs clés ! Ils doivent être motivés et il convient de leur expliquer le bien-fondé de cette méthode. Les enseignants doivent se sentir suffisamment confiants et autonomes dans l'utilisation
de la VR avant de la mettre en œuvre en classe.
• Malgré l’importance de leur rôle dans ces processus novateurs, les enseignants ne doivent pas être les seuls à décider de l'introduction ou non de la VR dans la pédagogie ; il suffit, en partie,
d’exercer une « pression » appropriée pour que le processus soit également contrôlé de l'extérieur. C'est pourquoi ils doivent également créer le cadre juridique de cet enseignement afin
que cela puisse se faire plus rapidement.
• La plupart des conditions de base ont déjà été mentionnées : investissements en matériel et en logiciels, concepts de formation pour les enseignants, investissements probablement consé-
quents dans le taux d'encadrement des écoles, notamment au niveau de la formation des élèves à BEP et en contexte de stage, etc. Tout cela est certainement vrai, mais ce qui manque
peut-être encore, ce sont des études pertinentes sur l’utilité potentielle de l'apprentissage en VR en général, notamment lorsqu'on travaille avec des élèves à BEP et durant les stages, sur la
meilleure manière d’utiliser cette technologie et également sur ses limites. La plupart des décideurs s'inquiètent d’une surestimation potentielle de la VR dans la pédagogie en général.

France :
Conditions préalables pour utiliser la VR :

Promouvoir la VR :
 Sensibiliser les enseignants et les élèves à la nature de la VR, dans la mesure où elle est trop souvent associée aux jeux et non à la pédagogie / l'éducation. Montrer l'aspect ludique de la VR
comme un atout pour l'apprentissage, notamment dans le cadre de sujets / questions qui peuvent paraître plus difficiles à appréhender.
 Inclure potentiellement l'utilisation de la VR dans un cadre pédagogique plus large que celui de la classe (au niveau de l'école ou de l'académie).
 Former des personnes-ressources pour soutenir les enseignants dans l'utilisation de la VR.
Contenu possible de la formation :
 Réfléchir à l'élaboration d'un protocole de gestion de l'outil en classe, avec :
- prise en compte de son intégration dans une progression plus générale,

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